PINCZON DU SEL
Olivier
Nationalité : FR
Né(e) en : 1968
Profession : Conseil en entreprise
Courir pour une association ? NON
Qui suis-je ?
52 ans, du sport depuis toujours, d'autant que je me souvienne 🙂
Le vélo pour aller à l'école étant petit, le cross du 11 Novembre d'Arnay-le-Duc chaque année, en poussins, benjamins, etc. Puis le VTT avec les copains, la découverte du triathlon à la fin des années 90 à l'époque d'Yves Cordier, Simon Lessing et Cie. Puis un boulot prenant, 2 naissances, bref, une pause de quelques années ou seul le vélo m'accompagne. Retour aux affaires, trail, triathlon, avec les copains de Fuveau en 2010. 11 au départ à Nice en 2017, 11 à l'arrivée. 11 inscrits à l'Alpsman en 2019, 11 à l'arrivée. Ensemble on va plus loin.
Ma plus grande aventure sportive :
Le bonheur n'est pas au bout du chemin, c'est le chemin.
Mes meilleurs souvenirs ce ne sont pas forcément les courses en elles-mêmes, mais les 4 à 6 mois d'entrainement pour y arriver. Un Aller/Retour Aix-Mont Ventoux (bon ok, Chalet Reynard) de 220 km, les stages de 'Courir à Fuveau' au Lavandou ou à Grimaud, col de Babaou et col des Anges au programme, une virée de 170 km par le Galibier et la Croix-de-Fer avec mon fils, la sortie de dimanche dernier et celle de dimanche prochain ...
Pourquoi je participe à cette épreuve :
J'ai rapidement compris qu'il valait mieux que je courre pour le plaisir que pour la performance 😉 Et le plaisir passe par l'endurance, la distance, qui augmente avec les années. Pourquoi ? Je sais pas.
Ses points forts
L'endurance. Pas forcément physiquement, je n'ai jamais fait d'ultra distance ou de raids longs, que ce soit à pied ou en vélo, mais dans la tête. Les kilomètres et les heures ne me font pas peur, il suffit de se concentrer sur autre chose : les paysages, le moment d'euphorie qui suivra le moment faible du moment, l'arrivée, sa famille, ... Et puis il faut relativiser. C'est une chance de pouvoir connaître ce type d'aventure, galères comprises. Quand d'autres, malades, blessés, en situation de handicap, connaissent les vraies galères, celles de la vie.
Les sections redoutées
Sans hésiter, la 3ème, La Môle-Cabasse en VTT. Je l'ai fait en repérage en Juillet sous le cagnard, c'est du costaud. Distance, dénivelé, la totale ! Bien que placée en début de parcours il faudra se retenir et se donner comme seul objectif de rejoindre La Cannet des Maures, puis Cabasse tranquillement. Et prendre suffisamment d'eau s'il fait chaud : la première moitié dans le massif et la plaine des Maures c'est 3 à 4 heures sans voir personne (sinon des chênes lièges).
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Commentaires :J'écris ces lignes alors que les feux qui ont ravagés les Maures en ce mois d'ao^t ne sont pas tous éteints. L'étape VTT qui traverse ce paradis sera bien triste, mais la nature l'emportera, même si cela doit prendre 10 ou 20 ans.
Une pensée pour les 2 personnes décédées et les centaines de pompiers et de volontaires qui ont lutté jours et nuits. Faire du sport est bien peu de chose en comparaison, souhaitons que ce Natureman Var Explorer soit l'occasion de mettre en avant cette belle région et de la montrer sous un autre visage !